1. Les pigeons, essentiellement granivores, ne sont salis que parce que l’article 120 d’un Règlement sanitaire datant de 1979 interdit de les nourrir et les condamne donc à traîner dans nos caniveaux sales à la recherche de n’importe quelle nourriture. Malgré ces conditions de survie relevant d’un acte de cruauté, les pigeons ne sont porteurs d’aucune maladie transmissible aux humains. Ceci est scientifiquement prouvé. (Voir Bulletin de la Direction des Services Vétérinaires de PARIS de 1997 et les témoignages de professionnels notoires, dont celui du Dr de VAILLY). N’oublions pas non plus que tout oiseau a besoin de boire et de se laver dans de l’eau PROPRE !
2. À la recherche de nourriture, les pigeons « rencontrent » sur leur chemin de misère des FILS dans lesquels leurs pattes couvertes d'aspérités se prennent. À chaque tour et détour, ces fils s’enroulent puis finissent par s’incruster, provoquant une gangrène au final, d’où les MOIGNONS que nous voyons (si nous regardons !). Dans certains quartiers de PARIS, un pigeon sur 5 est un infirme. Un pigeon qui a les 2 pattes attachées par des fils (souvent de poubelles ou de « couture + des cheveux : ramassons-les !) a très peu de chances de survivre : il mourra pendu par ses pattes dans un arbre ou bien immobilisé vivant dans son abri, les pattes accrochées, en attendant… la mort.
Les pigeons sont devenus les BOUCS EMISSAIRES en ce qui concerne les NUISANCES VISIBLES alors que d’autres nuisances visibles (crachats, déjections, chewing-gums, mégots, poubelles et fils de poubelles, bris de verre) existent et que des nuisances sonores et olfactives empoisonnent réellement nos existences tout en portant souvent atteinte à notre santé : les gaz de pots d’échappement , le dioxyde d’azote, les décibels binaires… ne constituent-ils pas des nuisances bien plus graves que quelques fientes de pigeons que l’on peut ôter ? Les pigeons sans défense servent de prétexte à défoulement.
3. Ce n’est pas tout ! Affamés, rendus infirmes, diffamés, de leur vivant, par la « rumeur » ignorante qui les salit encore plus, les pigeons sont capturés au filet, souvent à l’aube et en cachette, après avoir été appâtés par une société spécialisée qui les emmène dans des lieux où les attendent des CAISSONS: « On » les enferme dans ces caissons,« on » retire l’air au moyen d’une pompe aspirante… Ecrasés sous vide, les organes de ces malheureux oiseaux finissent par… éclater. Ou bien, ils sont asphyxiés au CO2 et c’est tout aussi atroce, ou stérilisés sans l’assistance de vétérinaires et sans anesthésie (voir vidéo atroce dans la rubrique Evènements de notre site). Ou bien , « on » appâte les pigeons avec quelques graines dans des pièges, des cages sur des toits : de nombreux pigeons sont mourants ou déjà morts lorsqu’on « relève » les cages puisqu’ils sont restés exposés aux intempéries, sans eau et nourriture. Les caissons achèveront la besogne pour les survivants.
Il y a aussi les battues, comme par exemple à ALBI…
Depuis environ un an, une mode « bio » contre les pigeons est apparue : recréer « de » la sélection naturelle, gràce aux prédateurs faucons... L’Ambassade des pigeons n’a rien contre ces oiseaux de proie mais juge les passages ponctuels de fauconniers dans les villes peu utiles : où partent les pigeons effrayés ? Ne reviennent-ils pas très vite ? Combien coûtent ces interventions qui devront être répétées ? Le dressage des faucons n’est-il pas lui-même sujet à controverse ? Par ailleurs, l’idée d’encourager la nidification de faucons pélerins dans les villes sera-t-elle bénéfique ? Les passereaux ne risquent-ils pas d’y « passer » ? ? ? Les plus petits faucons, les crécerelles ne les menacent-ils pas déjà ? Ces oiseaux ne risquent-il pas leur vie dans nos villes pleines d’embûches pour eux, à commencer par nos baies vitrées ?
L’installation de dispositifs d’effarouchement électroniques, ultrasoniques ou répulsifs au moyen de càbles très légèrement électrifiés est tout à fait efficace pour dissuader les pigeons de se poser sur les endroits où ils dérangent. Cette solution est pour nous tout à fait complémentaire de celle du pigeonnier contraceptif.
4. Nous voulons donc que des PIGEONNIERS CONTRACEPTIFS (abris où les pigeons sont nourris, surveillés, où la plupart de leurs œufs sont stérilisés) soient installés au plus vite. Il en existe déjà beaucoup en France, bientôt 12 à Paris. Rappelons ici que les captures ne servent à rien et qu’elles coûtent cher aux contribuables : d’autres pigeons reviennent, entêtés qu’ils sont, – selon les lois de la biologie (la nature a horreur du vide !) – là où ont été prélevés leurs congénères pour ce « nettoyage ignoble » autant que récurrent…
Nous voulons aussi que l’étude sur les GRAINES STERILISANTES,éventuellement à distribuer dans des mangeoires « officielles », reprenne… En France, dans certaines villes, cette méthode obtient de bons résultats gràce à la manière dont elle est « menée ». L’arrêté, national, paru au J.O. du 14 juillet 2004, autorise les municipalités à distribuer ces graines (régularisant ainsi les arrêtés municipaux, épars).
Une idée venue du CANADA : des mangeoires où l'on déposerait des graines contraceptives ou non : une méthode à mettre en oeuvre à Paris et autres grandes villes, en attendant que des pigeonniers soient installés en nombre suffisant ?
5. Nous voulons que le STATUT des pigeons soit révisé : que ceux-ci soient, sans ambiguïté dans les textes, considérés comme les animaux domestiques, abandonnés, libres donc à nouveau, qu’ils sont…, de manière à ce que tout acte de cruauté, public ou privé (empoisonnements tellement làches et cruels) soit davantage et sévèrement réprimé par la LOI, que les sociétés de capture qui les torturent soient mises hors la loi. Puis que l’article 120 soit abrogé !
6. Un pigeon est granivore : il a besoin de 30 grammes au moins de graines par jour. Bien nourri, ses fientes ne sont pas acides et autour d’un pigeonnier, presque plus de fientes. Il suffit de réfléchir à l’emplacement du pigeonnier de manière à ce que les pigeons ne dérangent plus nos concitoyens devenus si impatients, envisager dans certains cas d’associer la méthode de distribution de graines anticonceptionnelles.
Qu’attendons-nous pour vivre avec ces petits compagnons, charmants, innocents, cousins des colombes, symboles de PAIX ?
OEUVRONS pour que des SOLUTIONS de VIE (durables et douces), dignes d’une société civilisée entrent en vigueur.
Réclamons des pigeonniers et/ou des graines stérilisantes à nos élus !
RéHABILITONS CES OISEAUX !
Essayons de supporter la vie … d’autrui !
Ne scions pas la branche sur laquelle nous sommes assis :
la branche de la VIE !